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J'en ai rencontré de drôles de phénomènes
chez les artistes, y compris des peintres qui ne peignent
jamais ! Il existe heureusement des créateurs
épris de leur passion et qui ne craignent nullement
de faire preuve de passéisme en se trempant les
doigts dans la peinture. Telle se présente Karine
LEMOINE, cette jeune artiste formée par les cours
du soir de l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen dispensés
par Christian SAUVE, et qui exalte la magie d'un figuratif
bien compris, mis au service de son émotion,
en exutoire à sa propre personnalité faite
souvent d'alarme et d'appréhension.
Apprendre encore et toujours afin d'exprimer au mieux
les visages, les corps, tel est le but de Karine LEMOINE.
Et il faut dire qu'elle a réussi à merveille
cet objectif tant elle réussit par le croquis
et la peinture, la réalité et la beauté
des êtres dont elle se fait la complice généreuse
grâce à sa touche solide, précise,
gorgée de couleurs hardiment efficaces, au sein
de compositions qui ne sauraient manquer d'exprimer
sa sensualité.
En effet, ses croquis sont remarquables de justesse
et d'expression tels une oeuvre à part entière,
avant que ne s'imposent ses peintures d'une présence
étonnante de naturel et de dynamisme spontané.
C'est tout cela, le vrai tempérament de Karine
LEMOINE qui, sans chercher de vaines facilités,
rend hommage par son talent à un art authentique
et captivant.
André RUELLAN,
critique d'art
Salon de Saint Aubin les Elbeuf – 2003
Karine Lemoine est bien le peintre que nous avions
décelé. Elle nous livre ici trois portraits
remarquables. D’une grande force d’expression
« Mohamed » paraît cependant surpasser
les deux autres. Voilà un vrai tempérament
dont le style, d’un salon sur l’autre,
s’épanouit avec verve. Une solide personnalité
dont on reparlera sans doute.
Extrait du « Journal d’Elbeuf »
n°39 du 23.05.03 - Luis PORQUET
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Salon de Caudebec les Elbeuf
– 2003
Dans ses trois études de nu à la «
craie aquarellable », Karine Lemoine fait montre
d’une adresse dont on avait pu apprécier
les prémices dans sa peinture. Nous sommes
quelques-uns à penser qu’elle possède
un réel talent et celui-ci éclate sans
doute dans l’étude 128. Le geste est
sûr et enlevé, la posture bien saisie.
Le peintre doit travailler. Elle a probablement les
moyens d’accomplir une œuvre importante.
Extrait du « Journal d’Elbeuf »
n°10 du 07.02.03 - Luis PORQUET
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Salon de Saint
Aubin les Elbeuf – 2005
Nous accorderons une mention spéciale à
Karine Lemoine pour la puissance très expressive
des deux portraits qu’elle livre à Saint-Aubin.
Sa technique de l’huile fait merveille et nous
pousse à imaginer les retombées futures
de son talent. Michel Leclerc, qui n’avait pas
pour habitude de flatter les autres artistes, nous avait
dit tout le bien qu’il pensait de ce peintre.
Chez Karine Lemoine la maîtrise du trait, des
valeurs et la vigueur de la palette forcent l’admiration.
Voilà une œuvre digne et sans esbroufe,
qui mérite d’être soutenue (donc
achetée). Les peintres, répétons-le,
ne vivent pas de l’air du temps. Les compliments
de circonstance ne leur sont d’aucun secours.
Extrait du « Journal d’Elbeuf »
n° 32 du 06.05.05 - Luis PORQUET
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Salon de Saint Aubin les Elbeuf
– 2004
Est-il besoin de souligner le talent de Karine Lemoine,
dont on aimerait bien voir une exposition personnelle.
Elle semble en effet en pleine possession de son art,
ce qui donne des portraits saisissants de présence,
de vie. Dans « Adolescence », elle est
purement éblouissante.
Extrait du « Journal d’Elbeuf »
n°34 du 30.04.04 - Luis PORQUET